Pour donner des sensations plurielles à la simplissime pomme au four, voici une recette du temps jadis: la pomme bonne femme.
Des pommes, du sucre, de la cannelle, du beurre… pardon, de l’huile.
En dessert été-hiver vite-fait!
Un peu d’histoire
L’appellation «bonne femme» que l’on trouve accolée à certaines spécialités françaises indique généralement un apprêt d’ordre familial et rustique.
Embaumant la cuisine de ses effluves de cuisson, la mise en œuvre de ce dessert populaire est des plus expéditifs: des pommes non pelées emplies de sucre (cassonade, vergeoise), souvent additionné de cannelle, tantôt du citron, auxquels s’ajoute du beurre. Ne reste plus qu’à les rôtir au four et à les… déguster. Tièdes de préférence.
Si on souhaite varier les plaisirs, on peut remplacer le sucre par une marmelade de fruits rouges.
Et si on veut faire dans le festif: napper de chantilly*!
*Il en existe de la végane dans certains magasins. Sinon, il vous reste la nôtre (voir recette)!
Recette
Ingrédients
(pour 4 personnes)
4 - 6 pommes à cuire selon leur taille (boskoop, canada, reinette…)
3 cuil. à soupe de sucre roux
1 cuil. à café rase de cannelle
4 cuil. à café d’huile neutre ou huile de coco
Jus de citron (facultatif)
Préparation de recette
Laver, essuyer et évider les pommes (sans les éplucher si elles sont bio ou raisonnées, ce qui permet à la peau de mieux les maintenir à la cuisson).
Les placer dans un plat et piqueter les pommes à l’aide d’une pique ou d’une pointe quelconque. Combler le trou central de la pomme avec le sucre mêlé à la cannelle et verser dessus un peu d’huile (ou déposer un noisette d’huile de coco durcie).
Préchauffer le four à 180 °C et envoyer le plat pour 40 minutes environ.
Servir chaud, tiède ou froid.
Le p’tit truc de Léna
Alors, moi, je rajouterais bien quelques gourmandises sous le chapeau: raisins secs (préalablement mis à tremper dans de l’eau à la fleur d’oranger), un peu de poudre d’amande ou de noisette…