Se confondant avec le gâteau basque, le gâteau d'Itxassou s'en distingue par son fourrage de confiture de cerise noire.
La pâte sucrée reste très fragile, ce qui lui conserve cette texture inimitable que transcende le trait de confiture. Lors de sa mise en œuvre, la première abaisse reçoit donc, non pas la crème d'amande propre au gâteau basque, mais une solide épaisseur de confiture de cerise noire. Le tout est recouvert d'une seconde abaisse et enfourné.
Ce gâteau «mythique» fait la joie d'une fin de repas ou du goûter.
Un peu d'histoire
Voir à gâteau basque.
Recette
Ingrédients
(pour 6 personnes ; moule de 22 à 24 cm)
350 g de farine de blé
125 g de margarine
120 g de crème de soja (ou autre crème végétale) + pour la dorure
100 - 130 g de cassonade (selon votre goût)
1 sachet de levure chimique
300 g de confiture de cerise noire
1 pincée de sel
Préparation
Laisser ramollir la margarine à température ambiante.
Dans un saladier, mêler la farine, le sucre, le sel, la levure chimique. Verser la crème végétale. Ajouter la margarine en petits morceaux. Mélanger à la spatule, puis pétrir. Former une boule, la filmer et la placer au frais 2 heures.
Partager la boule en 2 pâtons inégaux (2/3 et 1/3) et les fariner. A l'aide d'un rouleau à pâtisserie fariné, abaisser le plus gros pâton (sur un cercle de papier sulfurisé pour transporter la pâte, très fragile) et en foncer un moule à manqué huilé. La pâte doit remonter sur les bords.
Piquer le fond à la fourchette. Garnir l'intérieur de la confiture de cerise. Étaler la seconde abaisse (toujours sur un cercle de papier sulfurisé pour transporter, à ôter par la suite), en recouvrir la première et en souder les bords en les repliant dessus.
Badigeonner de crème et griffer de rainures le dessus si on le souhaite. Placer dans un four préchauffé à 200°C 25 à 30 minutes (couvrir de papier sulfurisé si la croûte tend à trop s'assombrir).
P'tit truc de Léna
Il est possible de remplacer la margarine par 10 cl d'huile, mais la pâte sera plus fragile. Elle tend aussi à «transpirer» l'huile pendant la période de repos, tandis que la margarine s’intègre bien à la pâte.